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La gestation pour autrui (GPA) fait partie des méthodes de procréation médicalement assistée (PMA). Elle est une technique de procréation consistant à avoir recours à une mère porteuse. Plus précisément, une femme dite mère porteuse porte en son sein l’enfant d’un couple auquel elle n’appartient pas, afin qu’il puisse se développer dans son utérus. L’ovule utilisé pour mettre en œuvre cette technique de procréation peut être issu soit de la mère porteuse, soit de la mère biologique de l’enfant. À sa naissance, l’enfant est ensuite remis au couple en question.
Appréhension de la GPA par les législations européennes
Même si certaines législations européennes l’autorisent, le recours à la GPA n’est pas autorisé en France. Cette pratique est considérée comme non éthique dans l’Hexagone notamment à cause de la définition même de la GPA, et en ce qu’elle implique pour l’utilisation qui est faite du corps de la femme. Suite aux états généraux de bioéthique, le comité consultatif national d’éthique (CCNE) s’est prononcé contre la GPA dans l’Hexagone en septembre 2018. L’Allemagne et l’Italie ont adopté la même position que la France.
La gestation pour autrui sujette à débat
Il n’en demeure pas moins que des débats sont tout de même ouverts et sont en cours sur la question. Ils sont notamment relatifs à la question de l’inscription à l’état civil des enfants nés à l’étranger par la technique de la Gestation pour Autrui. Au nombre des pays européens qui tolèrent la GPA, nous retrouvons le Portugal, l’Irlande, le Royaume-Uni, la Pologne, la Slovaquie, la Roumanie, la Belgique et les Pays-Bas.