La majorité des personnes qui nous entourent travaillent généralement de 9h à 17h, confortablement installées entre 4 murs et derrière un bureau ; toutefois, tout le monde n’est pas dans le même cas. Alors que pour certains le quotidien se résume au tralala habituel, pour d’autres une journée de travail est synonyme de prise de risques énormes. Chaque année, est établi par des structures spécialisées, notamment la BLS, le classement des métiers les plus à risques du monde, ceci en tenant compte des professions où le risque de mourir est le plus élevé. Curieux de les connaitre ? Continuez alors à lire cet article.
Être chauffeur de bus à Guatemala City
Le taux d’homicide volontaire est quatre (4) fois plus élevé au Guatemala qu’au Mexique. Très difficile de s’en sortir vivant surtout lorsqu’on refuse de se plier aux ordres des gangs mafieux. C’est donc ainsi que plus de 900 conducteurs ont été assassinés durant ces dernières années. Dire qu’ils craignaient plus les accidents de la route…
Pilote de ligne en Russie
Il y a encore 10 ans de cela, la Russie était le pays où l’on avait le plus de chance de mourir dans un accident d’avion (en seconde position figurait la République Démocratique du Congo). Météo imprévisible, installations vétustes, addiction des pilotes à la Vodka… En prenant l’avion en Russie, on n’avait aucune certitude d’atterrir vivant.
Mineur en Chine
Contraints de travailler dans des conditions extrêmes (inondation, éboulements, asphyxie, explosions), les mineurs chinois n’étaient pas moins de 1384 à mourir en 2012 contre un nombre de 1973 en 2011. Toutefois, tous ces nombres devront être revus à la hausse, car bon nombre de mines sont illégalement exploitées.
Agent de sécurité en Irak
La guerre en Syrie a eu pour incidence d’exacerber les différents entre les chiites et les sunnites. Ce qui a eu pour conséquence de faire grimper drastiquement le nombre d’attentats, causant la mort de 1057 personnes, dont 129 dans les rangs des officiers de sécurité.
Journaliste en Syrie
La presse constitue autant une menace pour l’opposition syrienne que pour le régime en place. Et en plus de cela, les journalistes constituent une proie assez facile. Depuis que la guerre a éclaté en Syrie en 2011, plus de 50 journalistes ont été assassinées et plusieurs ont été séquestrés.
Démineur
Certes, les démineurs ont un entrainement d’appoint et un équipement professionnel, mais jouer avec des explosifs reste tout de même dangereux.
Pêcheur en haute mer
Les marins pêcheurs, en pleine mer, sont tous les jours exposés à d’énormes risques : ponts glissants, tempêtes, filets très lourds… Selon les informations fournies par le BLS, le taux de mortalité de ce métier est de 200 morts pour 100 000 exerçants.
Le bûcheron
Il est clair qu’abattre des arbres de la taille d’une maison n’est pas sans risques. Certes, l’expérience laisse prévoir la trajectoire de chute de l’arbre, mais il suffit que le tronc d’arbre se heurte à d’autres branches ou que le poids de ce dernier soit mal estimé pour que sa chute soit totalement différente de celle espérée par le bûcheron.