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Le métier de chauffeur de VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) intéresse de nombreuses personnes. Il offre en effet divers avantages, mais aussi quelques inconvénients, sur lesquels il est utile de se pencher avant de se lancer. Il faut également bien s’informer sur les conditions et les démarches à suivre. Ce guide devrait vous aider à y voir un peu plus clair.
Le salaire d’un chauffeur VTC
C’est l’une des questions qui se posent en premier lieu pour ceux qui veulent intégrer le métier. Sachez alors que les revenus d’un chauffeur VTC varient d’une personne à l’autre. Mais en travaillant convenablement, il est possible de gagner entre 2 500 à 3 000 euros par mois. Cette somme vous permettra de compenser les investissements dans la voiture par exemple. En effet, vous serez soumis à d’importantes exigences par rapport à un chauffeur de taxi.
Néanmoins, il faut noter qu’un VTC auto-entrepreneur ne pourra dépasser le seuil de 72 500 € de CA annuel, soit 6 042 euros par mois. Vous aurez également à payer la TVA à partir d’un revenu de 2 867 euros par mois. Il faut aussi se rappeler que contrairement aux taxis, le chauffeur VTC ne peut pas réaliser des courses à l’improviste. Celles-ci sont réservées pour les taxis. Il ne pourra pas non plus stationner sur les voies publiques en attendant sa prochaine course.
Le statut d’auto-entrepreneur, idéal pour le VTC
C’est de loin le meilleur statut lorsqu’on devient chauffeur VTC. Il offre en effet différents avantages et notamment la possibilité de gérer et de fixer librement ses courses et ses tarifs, qu’il faudra néanmoins formaliser à l’aide d’un contrat, précisant les informations du client et de la course.
Vous profitez aussi de formalités administratives et d’un régime social et fiscal plus simples. Les charges sont constituées de 22 % du chiffre d’affaires. Il faut également contribuer à hauteur de 0,30 % pour la formation professionnelle.
Les conditions pour devenir chauffeur VTC
Différentes conditions doivent être réunies pour exercer ce métier. Vous devez ainsi avoir le permis B depuis au moins 3 ans. Une attestation d’aptitude physique délivrée par la préfecture est également nécessaire, ainsi qu’un an d’expérience récente dans le domaine, ou un passage de l’examen de VTC.
Enfin, il vous faudra un extrait de casier judiciaire vierge. En ce qui concerne la voiture que vous comptez utiliser, elle doit avoir moins de 6 ans, avec une capacité de 4 places minimum. Le moteur doit être doté d’une puissance minimum de 84 kWh, sauf pour les voitures électriques et hybrides.
Des qualités humaines sont aussi requises. Il faut ainsi aimer le contact et avoir le sens du service. Pour gagner des points, vous pourrez mettre à disposition de vos clients des bouteilles d’eau et des snacks. Le véhicule, ainsi que la présentation du chauffeur doivent également être soignés, car les clients s’attendant à une prestation de qualité. Outre cela, vous devez bien sûr avoir les compétences nécessaires et la passion de la conduite.
Chauffeur VTC : les démarches à entreprendre
Il est avant tout nécessaire de se procurer sa carte professionnelle auprès de la préfecture. Si vous réunissez les conditions nécessaires, vous pourrez l’obtenir dans un délai de 3 mois. Coûtant 48 euros, cette carte sera valable 5 ans. Ce n’est qu’alors que vous pourrez créer votre micro-entreprise. Vous obtiendrez votre numéro de SIRET dans un délai de 15 à 30 jours.
Il faudra également s’inscrire en ligne sur le registre des VTC. Une attestation de responsabilité civile et professionnelle, la carte professionnelle, la carte grise du véhicule, ainsi que l’extrait d’immatriculation D1 seront requis durant l’enregistrement.
Il ne vous restera alors plus qu’à vous acquitter des frais d’immatriculation de 170 euros et vous serez prêt à prendre la route.